Depuis plusieurs semaines, le Centre Hospitalier Jacques Cœur fait face à une activité extrêmement intense. Le Plan Blanc est déclenché face à un afflux soudain, important et continu de patients à hospitaliser et qu’en parallèle, les capacités d’hospitalisation sont saturées.

Les urgences ont accueilli le 15 décembre 139 patients. Ce nombre très élevé (et bien au-dessus de la moyenne habituelle qui se situe autour de 100) est en lien avec la forte reprise de l’épidémie de Covid-19, de la grippe, de la bronchiolite et de la faible démographie médicale sur le territoire. Le SAMU-Centre 15 a également vu son activité s’intensifier. Le 15 décembre, le médecin régulateur a répondu aux appels de 523 patients (au-dessus de la moyenne habituelle).

L’objectif du déclenchement du Plan Blanc est triple :

  •  soutenir l’activité du SAMU/Centre 15
  • optimiser les lits de médecine ouverts grâce à une coordination territoriale avec les acteurs du territoire, afin de faciliter l’aval des urgences,
  • conforter le nombre de lits en réanimation et soins critiques.
Pour permettre aux équipes de prioriser au mieux les urgences, la population est invitée avant de venir aux urgences

  •  A contacter en priorité son médecin traitant,
  • A contacter SOS Médecins,
  • A contacter en dernier recours le 15 afin d’être orienté vers le parcours de soins le plus adapté.
Les urgences restent ouvertes et continuent d’accueillir les patients. Mais face à cette situation et pour prioriser au mieux les urgences, le temps d’attente aux urgences est allongé pour les patients qui ne relèvent pas d’une urgence vitale.
 
A cette heure, il n’y a pas de déprogrammation d’opérations et les congés de fin d’année des professionnels sont maintenus.
 
Des renforts d’assistants de régulation médicale ont été déployés au Centre 15. Jusqu’à la fin du mois, 4 ARM (au lieu de 3) seront présents en journée.
 
De plus, des médecins régulateurs libéraux retraités qui viennent prêter main forte aux équipes du SAMU-Centre 15 pour réguler les appels relevant de la médecine générale ont augmenté leur temps de présence. Des renforts ont aussi été déployés au niveau de l’équipe médicale et paramédicale des urgences.