« J'ai travaillé en pédiatrie, aux urgences et dans plusieurs secteurs du Pôle Femme-Enfant. J'ai aimé travaillé dans ces services, et avec l'expérience, je me suis rendue compte que ce qui me passionnait, c'était le relationnel. Quand on travaille en EHPAD, l'aspect relationnel est au cœur de notre activité. Les liens que nous créons avec les résidents sont uniques. Nous les accompagnons dans leur quotidien, pendant plusieurs années, et une relation de confiance s'établit petit à petit. Nous sommes à leur écoute et c'est très enrichissant, car nous apprenons d'eux aussi. Notre objectif, c'est de maintenir les résidents le plus possible en autonomie. Nous sommes présents pour les soins au sein ou en dehors de l'EHPAD, et nous multiplions les activités avec les résidents. Ce qui est intéressant en EHPAD, c'est de travailler en équipe. Tous ensemble (psychologues, aides-soignant.e.s, infirmier.e.s, animateur, ergothérapeute, professeure de sport adaptée, médecins, diététiciennes, ...), nous pilotons des projets pour apporter du bonheur aux résidents, comme les jeux thérapeutiques, l'atelier bricolage ou le toucher bien-être. C'est finalement une aventure humaine entre les professionnels, les résidents et leurs familles. »
Céline
Infirmière à l'EHPAD de Taillegrain et infirmière depuis 21 ans
« Travailler en chirurgie est très enrichissant. C'est un secteur qui regroupe de nombreuses spécialités (ophtalmologie, ORL, orthopédie, vasculaire-thoracique, viscérale, urologie) et qui mobilise une large expertise technique. Nous touchons à tous les soins techniques et thérapeutiques dans l'établissement. Notre service d'affectation est le service d'ORL et de chirurgie vasculaire-thoracique, mais nous pouvons être affectées dans d'autres services (ex : consultations ORL). Au quotidien, nous accompagnons les patients tant sur la partie chirurgicale que sur la partie médicale (VACthérapie*, réalisation de pansements complexes, traitement des plaies, cancérologie, soins palliatifs, soins de trachéostomie, ...). De par notre fonction transversale, nous sommes régulièrement en lien avec plusieurs services au sein ou en dehors de l'hôpital. Le plus satisfaisant, c'est de voir l'amélioration rapide de l'état de santé des patients grâce à la chirurgie et aux soins paramédicaux que nous prodiguons. Ce qui nous plaît le plus, c'est également la partie relationnelle qui est primordiale dans notre métier. Au-delà de la prise en soin chirurgicale, nous nous attachons par exemple à redonner le sourire aux patients que nous accueillons. L'équipe est soudée, dynamique et impliquée pour continuer à compléter l'offre de soins. Avec les chirurgiens, nous avons aussi une relation de confiance. Cela nous motive pour nous investir dans de nouveaux projets, comme celui de la greffe de peau réalisée en chambre, sans anesthésie et sans douleur pour le patient. Avec l'équipe, nous avons encore d'autres idées de projets. Quand on arrive à les mettre en œuvre et que les patients sont satisfaits, ça donne envie de continuer à donner le maximum tous ensemble. » *La VACthérapie est une machine médicale à pression négative reliée à une plaie pour faire repousser la peau dans des conditions optimales.
Anaïs et Élodie
Infirmières en chirurgie depuis 3 ans et 9 ans
« La filière AVC est une filière d'urgence. Chaque minute est précieuse et peut limiter les séquelles dues à un accident vasculaire cérébral (AVC). Dans notre activité, nous devons donc être très réactif. Ce que j'aime dans mon métier, c'est d'accompagner le patient tout au long de sa prise en soin. Nous gérons l'urgence, mais aussi le suivi du patient et de sa famille, en nous assurant par exemple de la qualité de vie au retour à domicile. Nous sommes en lien avec plusieurs services de l'hôpital (les urgences, le SMUR, l'imagerie médicale) et des structures et professionnels en dehors de l'établissement. Ce qui est aussi très intéressant, c'est la diversité des métiers qui composent la filière AVC (infirmier.e, neuropsychologue, assistant.e social.e, neurologue). C'est un travail pluridisciplinaire extrêmement enrichissant. »
Séverine
Infirmière en neurologie - unité de soins intensifs neuro-vasculaires (USINV) et infirmière depuis 13 ans
« Au service de néonatologie, nous accueillons des bébés prématurés nés à partir de 32 semaines d'aménorrhée. Les nouveau-nés sont installés dans des incubateurs et peuvent rester hospitalisés plusieurs semaines. En tant que service de soins intensifs, la néonatologie allie technique (respirateurs, cathéters centraux, ...) et relationnel. Ce qui me plaît particulièrement, c'est la prise en soin médicale, paramédicale et même sociale de tout l'entourage. Nous nous occupons aussi bien des nouveau-nés que de leur famille. Nous accompagnons les parents pour l'allaitement, pour le biberon, pour les soins d'hygiène, pour répondre à toutes leurs interrogations. Nous sommes présents et à l'écoute pour favoriser la création du lien parent/enfant qui peut être perturbé par l'hospitalisation et les soins médicaux. Même si le côté technique est omniprésent, le relationnel est au cœur de notre métier. Chaque prise en soin est individualisée et différente. Nous nous adaptons aux besoins de chacun. Les liens que nous créons avec les familles sont très forts. Même après le retour au domicile du nouveau-né, nous recevons régulièrement des cartes des parents pour nous donner des nouvelles. Cela nous fait toujours très plaisir de voir ces enfants grandir. C'est un beau métier. »
Manon
Infirmière puéricultrice depuis 4 ans et infirmière depuis 6 ans
« Travailler au bloc opératoire, c'est travailler en équipe. Chaque professionnel, chaque métier a un rôle clé essentiel. En tant qu'infirmière de bloc opératoire, je participe aux différentes étapes du parcours de prise en soin du patient : l'accueil à son arrivée au bloc, l'installation en salle d'opération, la préparation de l'environnement opératoire (instruments, dispositifs médicaux comme les prothèses, ...), la participation à l'acte opératoire, l'accompagnement du patient en salle de réveil. C'est un métier très technique. Notre formation est continue car les techniques opératoires et les matériaux ne cessent d'évoluer. Durant certaines interventions chirurgicales, ce sont de nombreux instruments que nous utilisons et que nous devons parfaitement connaître. C'est une véritable expertise, et à force d'expérience, nous anticipons même les besoins des chirurgien.ne.s. Enfin, la polyvalence est très importante car nous travaillons avec de nombreuses spécialités différentes. Dans ce métier, c'est simple, tout me plaît ! Être au cœur de l'action, avoir un rôle dans toutes les étapes de prise en soin du patient pour son opération, le travail d'équipe en collaboration étroite avec tous les professionnels. C'est un service passionnant ! »
Sylvie
Infirmière de bloc opératoire depuis 31 ans
« La chirurgie est un domaine extrêmement vaste. Dans cette activité, on n'a jamais le temps de s'ennuyer. En urologie, je participe à la réalisation de plusieurs examens comme la débitmétrie (permet de détecter la présence d’un obstacle à l’évacuation des urines), l'urétéroscopie (permet de visualiser les canaux urinaires reliant les reins à la vessie), la cystoscopie (étude de la paroi interne de la vessie) ou encore la biopsie de prostate. Dans mon métier, j'apprécie la technicité des soins. Ce qui me plaît le plus, c'est de pouvoir travailler en autonomie. En tant que référente aux explorations d'urologie, je coconstruis, en lien avec ma hiérarchie, l'Unité d'Hygiène et de Lutte contre les Infections Nosocomiales (UHLIN), les équipes médicales et paramédicales, des projets pour développer l'offre de soins du service, comme les bilans urodynamiques en 2020. Pour certains examens, j'assure aussi la formation de mes collègues. Le travail d'équipe est donc très important. C'est une véritable relation de confiance qui s'est construite avec les professionnels d'urologie, mais aussi avec ceux d'autres services comme le biomédical, la pharmacie, la stérilisation ou le bloc opératoire. Enfin, le relationnel est également primordial. Les patients ont besoin d'être accompagnés. Je m'adapte donc toujours en fonction de chacun d'entre eux et je les suis tout au long de leur parcours de soin. »
Emilie
Infirmière référente aux explorations d'urologie et infirmière en chirurgie depuis 11 ans