Au vu des difficultés accrues à hospitaliser les patients des urgences, du nombre extrêmement élevé d'appels au SAMU-Centre 15, de l'augmentation progressive et continue du nombre de patients COVID à hospitaliser quotidiennement, des taux d'occupation constatés dans les services d'hospitalisation et des tensions observées sur les métiers soignants, le niveau 2 du plan de gestion des tensions hospitalières et situations exceptionnelles est déclenché ce jour au Centre hospitalier de Bourges.

L'objectif du déclenchement du plan blanc est double : optimiser les lits de médecine ouverts grâce à une coordination territoriale avec les acteurs du territoire, afin de faciliter l'aval des urgences, et conforter voire augmenter le nombre de lits en réanimation et soins critiques.
Compte tenu des mesures déjà prises dans le cadre du plan de mobilisation interne déclenché le 24 novembre dernier (niveau 1 du plan de gestion des tensions hospitalières et situations exceptionnelles) et des adaptations organisationnelles déjà réalisées, les repos de fin d'année validés ne sont pas remis en question.

Dans cette période particulière, afin de répondre au mieux aux besoins de la population, l'établissement est amené à différer toute activité programmée chirurgicale ou médicale non urgente, à l'exception de la prise en charge des cancers, de l'activité pédiatrique et de toutes les prises en charge dont le report pourrait constituer une perte de chance (tant que vous n'êtes pas appelé.e par les services, votre consultation ou hospitalisation est maintenue).

Ce nouvel effort d'adaptation des activités de soins vise à éviter la saturation des secteurs en tension et à préserver les équipes impliquées. Consciente de l'intensité de l'activité ces 24 derniers mois et des nombreuses réorganisations et adaptations induites, je remercie chacun des professionnels du Centre hospitalier Jacques Cœur pour son implication dans la mise en œuvre des mesures décidées.

Agnès Cornillault
Directrice générale du Centre Hospitalier Jacques Coeur