L’Hôtel-Dieu : un édifice central dans la vie des Berruyer.e.s

L’Hôtel-Dieu, situé rue Gambon, aura traversé 5 siècles. Au cours de cette période et de ses missions, il fût le témoin privilégié des évolutions médicales et sociétales :

  • accueil des pèlerins,
  • traitement des épidémies (ex : la peste en 1628),
  • recueil des enfants abandonnés,
  • accueil des blessés militaires (guerres de la Révolution, de l’Empire, de 1870),
  • ouverture d’un service de transfusion sanguine en 1933,
  • installation du 1er électrocardioscope en 1945,
  • ouverture de la réanimation en 1975,
  • ouverture du SAMU du Cher en 1977

 

L’Hôtel-Dieu que nous connaissons tous n’est pourtant pas le premier Hôtel-Dieu de Bourges. La première mention d’un Hôtel-Dieu remonte à la fin du VIe siècle ! Situé contre le chevet de la cathédrale, il datait de l’archevêque Saint Sulpice Sévère, évêque de Bourges décédé en 591. Quant à l’Hôtel-Dieu que nous connaissons, sa construction a débuté au début du XVIe siècle.

Des blessés de la Résistance y seront soignés

Le 27 juillet 1938 a lieu la pose de la première pierre des nouveaux bâtiments de l’Hôtel-Dieu par le Président de la République Albert Lebrun, en présence du maire Henri Laudier. Ces nouveaux bâtiments ne seront terminés et occupés que longtemps après la deuxième guerre mondiale. En 1944, des blessés de la Résistance y seront soignés à l’insu de l’occupant. Ces bâtiments en brique rouge sont toujours visibles aujourd’hui. Ils ont notamment accueilli la maternité, la réanimation et le SAMU.

 

La maternité de l’Hôtel-Dieu

La maternité date des années 1960 (soyez donc indulgent.e avec la décoration). A cette époque, le bébé n’était pas dans la même chambre que la maman, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Pour le plus grand bonheur des parents, la maternité du Centre Hospitalier Jacques Cœur propose même des chambres parentales. 

De nombreux bébés ont vu le jour entre ces murs, et nous sommes certains que ces photos raviveront de merveilleux souvenirs.