C’est en août 1976 que Serge Garsault intègre l’établissement, alors situé en centre-ville (l’Hôtel Dieu).

« 𝐴 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒́𝑝𝑜𝑞𝑢𝑒, 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒 𝑑’𝑢𝑟𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑆𝐴𝑀𝑈 𝑛’𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑝𝑎𝑠 ! »
Serge Garsault
Brancardier de nuit

Auparavant plombier-chauffagiste dans le bâtiment pendant 5 ans, puis gérant pendant quelques mois d’une supérette, c’est en découvrant une offre d’emploi de manutentionnaire à l’hôpital général (aujourd’hui Taillegrain) que Serge Garsault se lance dans le milieu de la santé.

« 𝐽𝑒 𝑚’𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑎̂𝑔𝑒́𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑙𝑒𝑣𝑒𝑟, 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑐ℎ𝑒𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑝𝑎𝑠. 𝐿𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑚𝑜𝑖𝑠 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑙𝑒𝑠, 𝑗’𝑎𝑖 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑡𝑎𝑠, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑’𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑢𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠, 𝑑’𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑒𝑢𝑥, 𝑗’𝑎𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑎𝑑𝑜𝑟𝑒́. »

Touche-à-tout, Serge Garsault travaillera ensuite pendant trois mois au service d’imagerie médicale en tant qu’aide-manipulateur.

« 𝐽𝑒 𝑚𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑜𝑛 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑜𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠-𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡. »

A l’ouverture en février 1977 des urgences et du SAMU, Serge Garsault décide d’intégrer le service et devient brancardier… pour ne plus jamais quitter ce métier.

« 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑏𝑒𝑎𝑢 𝑚𝑒́𝑡𝑖𝑒𝑟, 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡, 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑒𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡. 𝐽’𝑎𝑖 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒𝑠. »

 

Pendant 12 ans, Serge Garsault aura travaillé de jour, avant de définitivement occuper un poste fixe de nuit.

« 𝐿𝑎 𝑛𝑢𝑖𝑡, 𝑙’𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡𝑒́ 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑟𝑒́𝑣𝑖𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒. 𝑃𝑎𝑟𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛’𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟. »

Les évolutions du métier, Serge Garsault les a toutes vécues.

« 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑗’𝑎𝑖 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒́ 𝑎̀ 𝑙’𝐻𝑜̂𝑡𝑒𝑙 𝐷𝑖𝑒𝑢, 𝑠𝑒𝑢𝑙 𝑙𝑒 𝑏𝑎̂𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑖𝑝𝑎𝑙 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑑’𝑎𝑠𝑐𝑒𝑛𝑠𝑒𝑢𝑟𝑠. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑏𝑎̂𝑡𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠, 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑙𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑏𝑟𝑎𝑛𝑐𝑎𝑟𝑑 𝑎̀ 𝑚𝑎𝑖𝑛. 𝑂𝑛 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑐𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑜𝑢 𝑒𝑛 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑑’𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒 𝑎̀ 𝑢𝑛 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒, 𝑒𝑡 𝑐𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 ! 𝐶’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑝ℎ𝑦𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒. »

En 1994, le déménagement au Centre Hospitalier Jacques Cœur offrira un confort supplémentaire dans l’activité.

« 𝐶’𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑚𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑛𝑜𝑢𝑠. 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟𝑠 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠, 𝑜𝑛 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑒𝑟 𝑜𝑢̀ 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑒́𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢 𝑏𝑜𝑢𝑡 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑠𝑒𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒, 𝑜𝑛 𝑦 𝑎𝑙𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒́𝑠. »

 

Alors que retenir de ces 45 années ?

« 𝐶𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑎 𝑚𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒𝑟, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑎𝑐𝑡 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠. 𝐽’𝑒𝑛 𝑎𝑖 𝑣𝑢 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑖𝑛𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑎𝑏𝑙𝑒. 𝐿𝑒𝑠 𝑟𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑡𝑒𝑟, 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟, 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑖𝑟𝑒, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗’𝑎𝑖 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑒́. 𝐿𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑒̀𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑣𝑜𝑛𝑡 𝑚𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒𝑟. »

Ces derniers étaient d’ailleurs présents pour rendre hommage à sa magnifique carrière.

« 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 𝑒𝑢 𝑙𝑒 𝐶𝑜𝑣𝑖𝑑, 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑒̀𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑑𝑒́ 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑖𝑠 : ‘‘𝑆𝑒𝑟𝑔𝑒, 𝑡𝑢 𝑛𝑒 𝑡’𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡𝑠 𝐶𝑜𝑣𝑖𝑑, 𝑜𝑛 𝑠’𝑒𝑛 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒.’’ 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑒̀𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑙𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑚𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑒́𝑔𝑒𝑟 𝑎𝑢 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚. 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑐̧𝑎 𝑙’𝑒𝑠𝑝𝑟𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑏𝑟𝑎𝑛𝑐𝑎𝑟𝑑𝑎𝑔𝑒. »

Tout le Centre Hospitalier Jacques Cœur te remercie pour ton engagement et te souhaite une très bonne retraite Serge !