A l’échelle nationale, de nombreux établissements ont ainsi été amenés, ces dernières semaines, à fermer ou restreindre l’accès de leurs urgences.

Face à cette actualité et aux inquiétudes légitimes de la population, le Centre Hospitalier Jacques Cœur tenait à vous partager en toute transparence un point de situation sur son service d’urgences, l’établissement n’ayant de cesse de se mobiliser pour éviter la rupture de l’offre de soins tout en préservant au mieux les professionnels impliqués.

Le service des urgences du Centre Hospitalier Jacques Cœur est aujourd’hui un recours indispensable pour la population, eu égard au plus de 36 000 passages enregistrés l’an passé (contre 20 000 en 1994, année de création de l’hôpital).  Depuis le début de l’année, 15 pics ont été constatés sur le nombre de passages par jour, correspondant à 120-135 passages par jour (contre une moyenne de 100 habituellement).

L’activité du SAMU-Centre 15 est également en forte progression avec des pics journaliers atteignant les 1400 appels contre 1000 habituellement.

Les mesures prises par l’établissement nous ont jusqu’à présent permis de faire face aux pics d’activité et de maintenir les effectifs minimum du service pour assurer la continuité du fonctionnement des urgences ; cela a été rendu possible par le recrutement de 7 praticiens et grâce aux changements d’horaire et redéploiement réguliers d’infirmiers dans l’attente de l’arrivée de 10 infirmiers supplémentaires (ces recrutements prévus de mai à août permettront, au 1er août, de ne plus avoir de postes infirmiers vacants aux urgences).

Malgré la pénurie d’urgentistes dans notre région, de janvier à avril 2022, le SMUR primaire est toujours resté opérationnel (contre 99% du temps en 2021). Sur la même période, le SMUR secondaire départemental (transport utilisé pour des transferts inter-hospitaliers) était médicalisé 73,54% du temps (contre 59,49% en 2021).

Dans les prochaines semaines, l’établissement continuera de déployer toutes les actions à sa portée pour honorer ses missions, préserver ses professionnels, et parvenir à maintenir la continuité et la sécurité des soins, malgré les fortes tensions auxquelles il sera inévitablement soumis.