Cet accord pour les années 2022 et 2023 est le fruit des échanges et des réunions de travail qui se sont tenus en présence de représentants de la DRH, de la direction des soins, du personnel médical et des organisations syndicales.
 
Cette signature historique a pour objectifs principaux de renforcer l’attractivité du métier de soignant et de prendre soin de ceux qui soignent.
 
Concrètement, plusieurs mesures ont été identifiées :
 
 
  • Réduction des durées de mise en stage pour devenir fonctionnaire pour les métiers les plus en tension
    * Mise en stage des infirmier.e.s 3 mois après leur arrivée (au lieu de 6 à 12 mois)
    * Mise en stage des aides-soignant.e.s 6 mois après leur arrivée (au lieu d’1an et demi-2 ans)
L’objectif est de permettre à ces professionnel.le.s d’intégrer plus rapidement la fonction publique hospitalière et de les fidéliser (prime de service, sécurité de l’emploi).
 
 
  • Renforcement des effectifs du pool de remplacement
    *3 aides-soignant.e.s et 2 infirmier.e.s de jour supplémentaires y seront affecté.e.s.
  • Diversification des contrats d’allocation d’étude pour les métiers en tension
    * 550 euros par mois seront proposés à des étudiant.e.s pour les métiers les plus en tension (sage-femme, manipulateur en électro-radiologie médicale, infirmier.e, orthophoniste, masseur-kinésithérapeute notamment).
    * En contrepartie, ces étudiant.e.s s’engagent à rester au sein l’établissement autant de temps qu’ils/elles ont perçu l’allocation.
  • Élargissement des actions de promotion professionnelle
    * Faciliter l’intégration dans un nouveau métier, en particulier si celui-ci est en tension (une aide-soignante qui souhaite devenir infirmière ; un brancardier qui souhaite devenir aide-soignant ; …).
  • Permettre le recours aux heures supplémentaires pour les métiers en tension
    *Uniquement sur la base du volontariat.
    *Ces heures supplémentaire seront rémunérées.
  • Augmentation du nombre de concours pour intégrer la fonction publique hospitalière

  • Renforcement de l’accompagnement des professionnels sur le versant psycho-social
    * La psychologue des salariés et l’assistante sociale des salariés seront présentes 2,5 jours par semaine (au lieu de 1 jour).
  • Création de postes au bénéfice des professionnels présentant des restrictions médicales
    * 3 postes aménagés vont être créés afin de permettre aux professionnels présentant des restrictions médicales de continuer à exercer.
Au global, l’ensemble de ces mesures et les 10 postes ainsi créés seront financés grâce à une enveloppe de 521 000 euros obtenue dans le cadre du Ségur de la Santé.